Voisin-voisine
Je m'étais aperçu que nous étions voisins. Enfin, presque. Nous habitions deux villes voisines. Dans la région, cela ne représente que quelques kilomètres d'autant plus que j'étais moi-même à la limite de la commune. Quelques rues plus loin et nous aurions pu nous croiser au hasard d'une manifestation communale. Je m'amusais à évaluer la probabilité que nous soyons aussi proches. J'estimais la population des villes avoisinantes à 150 000, soit environ 0,25% de la population d'Ile de France. Comme on peut considérer que c'est en Ile de France qu'on rencontre le plus de libertins de l'Internet, par le nombre de connectés, mais aussi parce que la densité urbaine est propice à la débauche, disons que la probabilité que nous soyons dans deux villes voisines n'était que de 1 sur 2000. Il se pouvait que nous nous croisions régulièrement, que nous faisions nos courses au même endroit, ou bien que nous voyagions ensemble. Je me faisais régulièrement cette remarque quand justement je partais ou rentrais en RER.
C'était la fin de l'été, quand la fureur qui s'était emparée des corps dorés par le soleil n'avait pas encore repris possession de la ville. Les choses et les gens avaient encore une certaine lenteur caractéristique des vacances. Les visages bronzés étaient marqué d'une nostalgie des aventures passés, les autres étaient en attente de leur tour d'insouciance. Les trains étaient moins bondés, on roulait mieux sur les routes, les gens étaient moins stressés et plus sympathiques, le soleil faisait encore preuve de sa chaleur, ne se préparant pas encore à hiberner. Dans la douce tiédeur d'une fin d'après-midi je somnolait dans le wagon tardant à se débarrasser de la chaleur étouffante qui l'avait étreint toute la journée. Mon esprit voguant sans retenue, je voyais à l'autre bout du wagon une jeune femme qui ne me paraissait pas inconnue. Brune, les cheveux courts, assez grande, un peu pulpeuse mais pas trop, une superbe poitrine, de ce que je pouvais deviner. Je me disais qu'elle ressemblait beaucoup à la description que j'avais lue. Je l'examinais plus en détail. Je voyais une alliance. Elle était donc mariée, ce qui correspondait. Elle était penchée sur sa lecture, son visage semblait doux, sensuel. Je me demandais si la chance m'avait vraiment fait la rencontrer par hasard.
Comme souvent dans ces cas là, sans qu'elle puisse vraiment voir que je la regardais, elle levait les yeux directement vers moi, comme si elle avait senti que je portais toute mon attention sur elle. Nos regards se croisaient. Tout à mes pensées je restais impassible. Elle me regardait sans trahir de sentiment. Elle devait vérifier la réalité de ce que lui avait dit son intuition. Elle me dévisageait quelques secondes et replongeait dans son livre, en souriant un peu me semblait-il. Le train s'arrêtait quelques instants plus tard. Elle se levait et descendait, sans me jeter un seul regard, pendant que j'admirais sa prestance et la chute de ses reins.
Le lendemain, je reprenais la même place dans le wagon désert. Cette fois-ci je la remarquais immédiatement. Elle était à la même rangée, sur la banquette de l'autre côté du couloir que la veille, mais toujours tournée dans la même direction : elle dans le sens de la marche, moi dans l'autre. Elle levait les yeux quand le train démarrait. Elle m'avait vu et souriait brièvement. Je lui rendais son sourire furtif. Elle était en jupe comme la veille, assez longue, verte, les jambes croisées. Un haut clair tranchait sur sa peau bronzée et soulignait le début de ses seins qui semblaient ronds et fermes. Nos regards se croisaient plusieurs fois. Je ne la quittais pas des yeux, essayant de deviner si elle pouvait être celle que je croyais. Elle souriait un peu en me voyant aussi concentrée sur elle. Elle détournait le visage, mais ne semblait pas gênée. Quand son arrêt arrivait, elle se me jetait un regard furtif juste avant de descendre. Je gardais un long moment l'image de ses pieds chaussées de sandales à talons, lacées haut sur le mollet.
Le troisième jour, je ne la trouvais pas. Je ne l'avais pas cherchée, mais je me disais que si elle prenait le train régulièrement, nous nous retrouverions. Le trajet se fit sans sa présence. Le soir je m'interrogeais sur la conduite à tenir. Il suffisait après tout que je lui envoie un mail, un peu à la manière des petites annonces de Libé. "Vous jupe verte, haut blanc, moi jean noir, chemise claire. Vous regardait. Vous aussi. Etes vous celle-là ?". Je rédigeais le mail, le lisais, le relisais, hésitant à l'envoyer ou non. Je me raisonnais en me disant qu'il y avait très peu de chance que ce soit vraiment elle. Et puis que voulaient dire les sourires échangés ? Juste une marque de politesse indulgente, et puis c'est tout. D'ailleurs m'avait-elle vraiment souri ? M'était-ce destiné ? Troublé, je renonçais à mon mail, je l'effaçais en me disant lâchement que je préférais continuer dans l'incertitude plutôt que d'apprendre que la femme du RER était une autre.
Nous étions vendredi. C'était le dernier jour de la semaine ou j'allais prendre le train. Je supposais que c'était également son cas. En attendant l'arrivée du RER sur le quai, je me demandais si elle allait être là. J'étais placé pour pouvoir la voir, si elle était à la même place. Le train arrivait, en retard de plusieurs minutes. Les pluies d'orage avaient causés des problèmes toute la journée. Il ralentissait, freinait dans un vacarme habituel, je sentais la bouffée d'air chaud et humide qu'il poussait devant lui. Je me reculais instinctivement du bord du quai. Je voyais défiler rapidement les fenêtres, puis de moins en moins vite, au point ou je pouvais voir les visages derrières. Je comptais les wagons, encore deux, encore un. Celui où je montais d'habitude arrivait. J'espérais qu'elle aussi. Une fenêtre, puis une deuxième. Soudain, je la voyais, de dos, la tête posée sur la vitre. Je la suivais du regard pendant qu'elle me rattrapait et bientôt me dépassait. Je tournais la tête, ne la quittant pas des yeux. Elle me voyait aussitôt. J'avais l'impression qu'elle cherchait quelqu'un sur le quai. Moi peut-être ? J'attendais que le train s'immobilise, j'appuyais sur le bouton, la porte s'ouvrait. La chaleur moite et poisseuse me saisissait. J'entrais. Me dirigeais vers la même place que d'habitude: dans le sens inverse de la marche, contre la fenêtre, de dos, juste derrière l'espace délimité par les portes et les strapontins. Le wagon était désert, encore une fois, à part elle. Elle était à l'opposé de moi, blottie dans le coin de la dernière banquette, me faisant face. Je levais les yeux sur elle immédiatement. Elle me regardait déjà. Elle avait les jambes croisées, les même sandales que la dernière fois qui soulignaient la forme de son mollet. Sa jupe était plus courte, de couleur bleue pâle, dépassant à peine du genou relevé. Elle portait un petit tee-shirt à paillettes, à manches très courtes, au col en forme de cœur, que sa poitrine tendait bien. Elle tenait son livre sur les genoux, gardant la page avec sa main, comme elle si elle s'apprêtait à en reprendre la lecture. Ses cheveux bruns, foncés, coupés courts, entouraient son visage doré par un soleil vacancier. Tout le reste de son corps avait la même couleur miel. Je me demandais jusqu'à quel point. Ses yeux marrons regardaient un peu par en dessous, dans un mélange de retenue, d'hésitation, de défi et de reproche. J'étais surpris de la force de son regard, du pétillement que je voyais, ou croyais voir, dans ses yeux. Un minuscule sourire à peine esquissé tendait le coin de sa bouche, naturelle, sans maquillage. Elle était délicieusement attirante.
La sirène retentissait, les portes se fermaient dans un soupir mécanique. Le train repartait en s'ébranlant doucement, nous ballottant en rythme. Nous ne nous étions pas quitté des yeux, sans que nos visages ne changent d'expression: elle doucement amusée, moi paisiblement intéressé. Elle ne reprenait pas sa lecture, je ne remettais pas les écouteurs de mon lecteur. Le train traversait des tunnels, qui plongeaient tout le compartiment dans l'obscurité et ressortait sous un soleil chaud et radieux. Nous plissions alternativement les yeux quand la luminosité nous frappait à tour de rôle. Le remarquant nous sourions de nous deux. Je me laissais aller à ce moment exquis où tout est possible, où rien n'est dit ni fait, et où tout est possible. Je savourais ces quelques minutes d'attentes, décidant de me lever bientôt pour aller la saluer. J'essaierais alors de deviner si c'était bien celle que j'avais lu sur Internet. Je ne savais pas trop comment, à vrai dire. Le train ralentissait soudainement, la projetant légèrement en avant, me plaquant sur mon dossier. Il s'arrêtait complètement, nous étions à la sortie d'un tunnel, moi en plein jour, elle et tout l'arrière du compartiment à peine éclairé par les éclairages de l'ouvrage. L'ensemble de la machine s'immobilisait, les lumières ne se rallumaient pas. Quelques secondes d'attente ne le voyaient pas repartir. Un grésillement se faisait entendre, presque inaudible "...incident sur la ligne... veuillez patienter." Nous patientons donc. Cela aurait pu être en plus mauvaise compagnie. Un peu dans la pénombre, je ne pouvais pas bien voir son visage. Elle au contraire, pouvait m'examiner tout à loisir, le soleil faisant comme un halo autour de moi. J'avais l'impression qu'elle ne se gênait pas.
J'hésitait à profiter de la situation, sauter sur l'occasion. Je me demandais si elle n'allait pas trouver cela trop convenu, trop facile. Elle préfèrerait peut-être que j'ai pas besoin d'un prétexte. J'étais dans ces réflexions quand je l'ai vue ranger son livre dans son sac, le saisir et se lever. Elle fit deux pas, et se dirigea vers l'arrière du train. Nous étions dans le dernier compartiment du dernier wagon. Elle allait vers l'espace d'accès qui était juste derrière - ou devant - la cabine du conducteur utilisée quand le train roulait dans l'autre sens. Je voyais la petit vitre faisant office de miroir sur la porte d'accès à la cabine. Quand le soleil est dans cette direction, il annule son pouvoir réfléchissant et permet de voir la tableau de bord. Elle traversa le petit couloir et tourna sur sa droite, comme pour se diriger vers les portes et sortir. Elle ne pouvait pourtant pas, puisque le train était immobilisé entre deux gares, les portes verrouillées. L'improbable haut-parleur venait d'annoncer "au moins dix minutes d'attente. Veuillez nous en excuser."
Je regrettais déjà les regards insistants que je lui avait porté, me maudissant d'avoir cru reconnaître une personne dont j'ignorais tout. Je comprenais qu'elle préférait fuir ma vue plutôt que d'avoir à supporter un mateur inconvenant.
Je ne pensais pas qu'elle réapparaîtrait avant son arrêt. Je la voyais pourtant, debout, venir se mettre dos à la porte vitrée, me faisant face et me regardant avec insistance. Elle avait posé son sac, tenait ses mains dans son dos, une jambe pliée contre la paroi, comme si elle attendait quelque chose ou quelqu'un. Je n'hésitais plus. Je me levais, me dirigeais vers elle. A chaque pas, je me demandais si je comprenais bien son geste et son regard. J'espérais qu'elle ne se sente pas harcelée. Il ne me resterait plus dans ce cas qu'à quitter le compartiment, en le retraversant complètement et en ouvrant les portes inter-wagons. Je m'arrêtais dans l'embrasure du passage vers l'espace d'accès. Je me tenais contre la paroi, le bras posé en hauteur. Elle me souriait, sans bouger. Je lui rendais son sourire.
" - Bonjour.
- Bonjour, répondait elle en souriant.
- Ca faisait longtemps que ça n'était pas tombé en panne, lançais-je, un peu à court.
- Oui. Trop longtemps."
Je m'approchais, à une porté de bras d'elle.
"- Vous prenez le train tous les jours ?
- Oui, comme vous". Nous n'avions pas besoin d'en dire plus, cela faisait plusieurs jours que nous nous draguions du regard.
J'étais affolé de la banalité de mes paroles. Elle ne semblait pas m'en vouloir. Elle s'appuyait sur la porte, se cambrant légèrement pendant que je m'approchais. Sa jupe taille basse s'acoquinait avec son tee-shirt court qui se soulevait pour laisser deviner le bas de son ventre, aussi doré que ses jambes.
"- Vous êtes attirante, lui affirmais-je, n'arrivant pas à plus retenir le désir que j'avais pour elle.
- Merci..." souffla-t-elle doucement, comme une invitation.
Je faisais le pas qui nous séparait, me retrouvais à quelques centimètres d'elle, son genou touchant ma jambe, mon torse frôlant sa poitrine avantageuse qui ressemblait à la description. Elle tressaillait à peine quand je posais mes deux mains sur ses hanches. Elle décroisait aussitôt les bras dans son dos et venait les poser sur mes épaules, accompagnant le mouvement que je faisais pour me pencher sur ses lèvres. Nous nous embrassions fiévreusement. Une première approche, pour commencer, la bouche à peine entrouverte, pour découvrir le goût et la peau de l'autre, nos langues se frôlant à peine. Puis d'un commun accord instinctif, nous croisions nos visages et nous redonnions un baiser plus appuyé, plus fort, les langues allant vers celle de l'autre, avec un aplomb inconvenant. Nos lèvres se mouillaient mutuellement. Nous nous découvrions oralement sans échanger de mots. Je la serrais contre moi, elle passait sa jambe derrière la mienne, m'empêchant de me reculer si par extraordinaire j'en avais eu l'envie. Je montais une main sur son dos, passant sous le tee-shirt, puis la ressortant et venais la tenir par le cou, pour appuyer les mouvements de nos deux visages. L'autre main était descendue sur sa croupe que je palpais, et caressais sous le tissu de sa jupe bleue pâle. Elle n'hésitait pas à me rendre la pareille, saisissant mes fesses et éprouvant leur fermeté d'une poigne sans retenue. Je descendais ma main, et agrippais sa jupe pour la remonter. Elle descendit la sienne vers mon entre jambe, vérifiant mes intentions. Elles étaient claires. Elle s'y pris à deux mains pour commencer le déboutonnage, ne lâchant pas ma bouche. Elle ouvrait mon jean, s'efforçait de le faire glisser le long de mes hanches, je bougeais pour faciliter le mouvement. Je remontais sa jupe, passant enfin ma main sous le tissu. Je découvrais sa cuisse, ses fesses. Je constatais qu'elle ne portait rien dessous. Je marquais un très léger mouvement de surprise. Elle s'interrompait fugacement dans ses gestes pour m'expliquer:
"- Il est dans mon sac." Je me comprenais qu'elle ne souhaitait pas que je la crois de celle qui sortent nues sous leur jupe. Ravissante pudeur . Je devinais qu'elle avait enlevé son string quand elle s'était dissimulée quelques secondes. Cela n'avait de toute façon plus d'importance. Je goûtais de la douceur exquise de sa peau. Je montais sur le bas de ses reins, descendais sur le haut de ses cuisses, allant jusqu'à explorer à peine le début de son sillon. Elle continuait à tirer sur mon jean pour le faire descendre en même temps que le caleçon. La précipitation qui nous étreignait les bloquait. J'amenais mes mains pour l'aider. Toujours collés par nos bouches, nous nous efforcions de libérer ma virilité, elle poussant de toutes ses forces, moi tirant tout autant et bougeant mes jambes. Enfin, ma camisole tombait. Elle se baissait pour descendre le pantalon jusqu'à mes genoux. En remontant, ses mains attrapèrent mon sexe pour le soupeser et le caresser. Je revenais de mes deux mains sur sa jupe que je troussais très haut. Je la plaquais contre la paroi. Elle était à peine plus petite que moi. Elle correspondait au 1m75 indiqué sur le blog. Elle reprenait mes lèvres à pleine bouche en tenant mon sexe dressé vers le ciel, l'espace entre nos corps ne lui permettant pas une autre position. Je passais mes mains sous son tee-shirt, remontais vers son soutien-gorge que j'entreprenais de dégrafer. L'opération était rendue peu aisée par la force avec laquelle je la plaquais. Je libérais un peu la pression pour pouvoir le faire. Elle en profita que nos deux ventres ne se touchaient plus l'espace d'un instant pour m'enfiler une capote habilement, puis diriger ma queue vers le bas, la coinçant entre ses deux cuisses, passant sur sa chatte. Je gagnais mon combat contre l'attache de son soutien-gorge, je remontais mes mains sous ses bretelles jusqu'au épaules pour les faire descendre. Je revenais devant, passant sous le tissus de son tee-shirt et sa lingerie, libérant ses seins qui ne demandaient que ça. Je les prenais à pleines mains, ils étaient adorablement gros et rond, un beau 95D en effet, remplissant toute ma paume. Je sentais ses tétons durs. Je repoussais son soutien-gorge et son tee-shirt au dessus de sa poitrine qui les empêchait de redescendre. Je me baissais pour embrasser et mordiller chacune de ses pointes. Elle frémissait sous mes lèvres et mes dents. J'en gardais un en main, l'autre allant vers son pubis. Je sentais, comme annoncé, une toison naturelle, raisonnablement fournie. Tous les indices concordaient, je savais que c'était bien elle. Je glissais un doigt conquérant. Je sentais jaillir son clitoris en même temps que je tiraillais ses tétons. Elle tenait toujours mon sexe de ses deux mains, comme hésitante à le retenir ou au contraire à s'en empaler de toute force. Elle choisissait de ne pas le repousser. Je déplaçais ma main pour laisser de la place, je la plaçais sous ses fesses. Je m'avançais un peu vers elle, elle aussi. Je la soulevais un peu, elle s'accrochait à une de mes épaules. Nos mouvements allaient de pair. Je poussais mon bassin vers elle. Elle montait sur la pointe des pieds pour mieux écarter les cuisses. Je me sentais la pénétrer déjà, mon sexe glissant sur l'humidité d'entre ses lèvres. J'avais toujours un de ses seins dans la bouche. Je la montais un peu pour nous aider, je me baissais en même temps. Je commençais mon va-et-vient, guidé par les siens. Nous n'avions aucun mal à arriver à nos fins, malgré le lieu, malgré la position, malgré la découverte de nos corps. Je la soulevais un peu, la tenant par les fesses. Elle jetait ses jambes autour de mes reins, m'enserrant fermement. Je voyais ses seins ballotter à chaque poussée. En la tenant, je lui écartais les fesses, du bout des doigts je caressais son anus qui ne semblait pas farouche. Je la prenais tout autant qu'elle s'empalait. J'étais très vite au fond de son sexe, et nous nous efforcions de réitérer la pénétration de la totalité de la verge, encore et encore. Nous me faisions ressortir, jusqu'au gland, pour de nouveau l'enfiler et la glisser dessus. Nous mettions à profit les minutes de la panne. Le haut-parleur grésillait "...cinq minutes supplémentaires..." Elle soufflait "Chouette". Je redoublais d'effort. Elle était maintenant complètement enfilée sur mon sexe, chacun de nos mouvements se répercutaient à l'autre par cet ancrage de nos corps. Nous avions trouvé notre rythme et faisions l'amour.
Nous ne nous étions pas rendus compte immédiatement que le train avait redémarré. Il nous motivait à atteindre le rivage que nous n'avions qu'approché. Elle se redressa sur moi, je la reprenais de plus belle, je la besognais pendant qu'elle prenait mon visage entre ses deux mains. Je la labourais. Elle ondulait. Encore. Encore... Nous lâchions nos râles de plaisir au même moment. Nous restions quelques instants là, elle coincée entre moi et la paroi, épuisés, haletant, moites, nos visages dans le cou de l'autre. Le train prenait de la vitesse. Il arriverait bientôt en gare.
Elle réagissait la première, me repoussant sans douceur, remettant son tee-shirt sans avoir le temps de ragrafer son soutien-gorge, rabaissant sa jupe en essayant de la défroisser. Je me rhabillais. Le train s'arrêtait, la porte s'ouvrait, elle se recoiffait frénétiquement. Elle descendait sur le quai, se retournait vers moi en me souriant. Je lui rendais son sourire. La sirène retentissait, les portes allaient se refermer. Je lui demandais, haletant:
"- C'est bien toi Florence ?".
La porte coulissait, lui laissant juste le temps de répondre:
"- Florence ? Non !"
Le train redémarrait.
trioh(@)yahoo.com
C'était la fin de l'été, quand la fureur qui s'était emparée des corps dorés par le soleil n'avait pas encore repris possession de la ville. Les choses et les gens avaient encore une certaine lenteur caractéristique des vacances. Les visages bronzés étaient marqué d'une nostalgie des aventures passés, les autres étaient en attente de leur tour d'insouciance. Les trains étaient moins bondés, on roulait mieux sur les routes, les gens étaient moins stressés et plus sympathiques, le soleil faisait encore preuve de sa chaleur, ne se préparant pas encore à hiberner. Dans la douce tiédeur d'une fin d'après-midi je somnolait dans le wagon tardant à se débarrasser de la chaleur étouffante qui l'avait étreint toute la journée. Mon esprit voguant sans retenue, je voyais à l'autre bout du wagon une jeune femme qui ne me paraissait pas inconnue. Brune, les cheveux courts, assez grande, un peu pulpeuse mais pas trop, une superbe poitrine, de ce que je pouvais deviner. Je me disais qu'elle ressemblait beaucoup à la description que j'avais lue. Je l'examinais plus en détail. Je voyais une alliance. Elle était donc mariée, ce qui correspondait. Elle était penchée sur sa lecture, son visage semblait doux, sensuel. Je me demandais si la chance m'avait vraiment fait la rencontrer par hasard.
Comme souvent dans ces cas là, sans qu'elle puisse vraiment voir que je la regardais, elle levait les yeux directement vers moi, comme si elle avait senti que je portais toute mon attention sur elle. Nos regards se croisaient. Tout à mes pensées je restais impassible. Elle me regardait sans trahir de sentiment. Elle devait vérifier la réalité de ce que lui avait dit son intuition. Elle me dévisageait quelques secondes et replongeait dans son livre, en souriant un peu me semblait-il. Le train s'arrêtait quelques instants plus tard. Elle se levait et descendait, sans me jeter un seul regard, pendant que j'admirais sa prestance et la chute de ses reins.
Le lendemain, je reprenais la même place dans le wagon désert. Cette fois-ci je la remarquais immédiatement. Elle était à la même rangée, sur la banquette de l'autre côté du couloir que la veille, mais toujours tournée dans la même direction : elle dans le sens de la marche, moi dans l'autre. Elle levait les yeux quand le train démarrait. Elle m'avait vu et souriait brièvement. Je lui rendais son sourire furtif. Elle était en jupe comme la veille, assez longue, verte, les jambes croisées. Un haut clair tranchait sur sa peau bronzée et soulignait le début de ses seins qui semblaient ronds et fermes. Nos regards se croisaient plusieurs fois. Je ne la quittais pas des yeux, essayant de deviner si elle pouvait être celle que je croyais. Elle souriait un peu en me voyant aussi concentrée sur elle. Elle détournait le visage, mais ne semblait pas gênée. Quand son arrêt arrivait, elle se me jetait un regard furtif juste avant de descendre. Je gardais un long moment l'image de ses pieds chaussées de sandales à talons, lacées haut sur le mollet.
Le troisième jour, je ne la trouvais pas. Je ne l'avais pas cherchée, mais je me disais que si elle prenait le train régulièrement, nous nous retrouverions. Le trajet se fit sans sa présence. Le soir je m'interrogeais sur la conduite à tenir. Il suffisait après tout que je lui envoie un mail, un peu à la manière des petites annonces de Libé. "Vous jupe verte, haut blanc, moi jean noir, chemise claire. Vous regardait. Vous aussi. Etes vous celle-là ?". Je rédigeais le mail, le lisais, le relisais, hésitant à l'envoyer ou non. Je me raisonnais en me disant qu'il y avait très peu de chance que ce soit vraiment elle. Et puis que voulaient dire les sourires échangés ? Juste une marque de politesse indulgente, et puis c'est tout. D'ailleurs m'avait-elle vraiment souri ? M'était-ce destiné ? Troublé, je renonçais à mon mail, je l'effaçais en me disant lâchement que je préférais continuer dans l'incertitude plutôt que d'apprendre que la femme du RER était une autre.
Nous étions vendredi. C'était le dernier jour de la semaine ou j'allais prendre le train. Je supposais que c'était également son cas. En attendant l'arrivée du RER sur le quai, je me demandais si elle allait être là. J'étais placé pour pouvoir la voir, si elle était à la même place. Le train arrivait, en retard de plusieurs minutes. Les pluies d'orage avaient causés des problèmes toute la journée. Il ralentissait, freinait dans un vacarme habituel, je sentais la bouffée d'air chaud et humide qu'il poussait devant lui. Je me reculais instinctivement du bord du quai. Je voyais défiler rapidement les fenêtres, puis de moins en moins vite, au point ou je pouvais voir les visages derrières. Je comptais les wagons, encore deux, encore un. Celui où je montais d'habitude arrivait. J'espérais qu'elle aussi. Une fenêtre, puis une deuxième. Soudain, je la voyais, de dos, la tête posée sur la vitre. Je la suivais du regard pendant qu'elle me rattrapait et bientôt me dépassait. Je tournais la tête, ne la quittant pas des yeux. Elle me voyait aussitôt. J'avais l'impression qu'elle cherchait quelqu'un sur le quai. Moi peut-être ? J'attendais que le train s'immobilise, j'appuyais sur le bouton, la porte s'ouvrait. La chaleur moite et poisseuse me saisissait. J'entrais. Me dirigeais vers la même place que d'habitude: dans le sens inverse de la marche, contre la fenêtre, de dos, juste derrière l'espace délimité par les portes et les strapontins. Le wagon était désert, encore une fois, à part elle. Elle était à l'opposé de moi, blottie dans le coin de la dernière banquette, me faisant face. Je levais les yeux sur elle immédiatement. Elle me regardait déjà. Elle avait les jambes croisées, les même sandales que la dernière fois qui soulignaient la forme de son mollet. Sa jupe était plus courte, de couleur bleue pâle, dépassant à peine du genou relevé. Elle portait un petit tee-shirt à paillettes, à manches très courtes, au col en forme de cœur, que sa poitrine tendait bien. Elle tenait son livre sur les genoux, gardant la page avec sa main, comme elle si elle s'apprêtait à en reprendre la lecture. Ses cheveux bruns, foncés, coupés courts, entouraient son visage doré par un soleil vacancier. Tout le reste de son corps avait la même couleur miel. Je me demandais jusqu'à quel point. Ses yeux marrons regardaient un peu par en dessous, dans un mélange de retenue, d'hésitation, de défi et de reproche. J'étais surpris de la force de son regard, du pétillement que je voyais, ou croyais voir, dans ses yeux. Un minuscule sourire à peine esquissé tendait le coin de sa bouche, naturelle, sans maquillage. Elle était délicieusement attirante.
La sirène retentissait, les portes se fermaient dans un soupir mécanique. Le train repartait en s'ébranlant doucement, nous ballottant en rythme. Nous ne nous étions pas quitté des yeux, sans que nos visages ne changent d'expression: elle doucement amusée, moi paisiblement intéressé. Elle ne reprenait pas sa lecture, je ne remettais pas les écouteurs de mon lecteur. Le train traversait des tunnels, qui plongeaient tout le compartiment dans l'obscurité et ressortait sous un soleil chaud et radieux. Nous plissions alternativement les yeux quand la luminosité nous frappait à tour de rôle. Le remarquant nous sourions de nous deux. Je me laissais aller à ce moment exquis où tout est possible, où rien n'est dit ni fait, et où tout est possible. Je savourais ces quelques minutes d'attentes, décidant de me lever bientôt pour aller la saluer. J'essaierais alors de deviner si c'était bien celle que j'avais lu sur Internet. Je ne savais pas trop comment, à vrai dire. Le train ralentissait soudainement, la projetant légèrement en avant, me plaquant sur mon dossier. Il s'arrêtait complètement, nous étions à la sortie d'un tunnel, moi en plein jour, elle et tout l'arrière du compartiment à peine éclairé par les éclairages de l'ouvrage. L'ensemble de la machine s'immobilisait, les lumières ne se rallumaient pas. Quelques secondes d'attente ne le voyaient pas repartir. Un grésillement se faisait entendre, presque inaudible "...incident sur la ligne... veuillez patienter." Nous patientons donc. Cela aurait pu être en plus mauvaise compagnie. Un peu dans la pénombre, je ne pouvais pas bien voir son visage. Elle au contraire, pouvait m'examiner tout à loisir, le soleil faisant comme un halo autour de moi. J'avais l'impression qu'elle ne se gênait pas.
J'hésitait à profiter de la situation, sauter sur l'occasion. Je me demandais si elle n'allait pas trouver cela trop convenu, trop facile. Elle préfèrerait peut-être que j'ai pas besoin d'un prétexte. J'étais dans ces réflexions quand je l'ai vue ranger son livre dans son sac, le saisir et se lever. Elle fit deux pas, et se dirigea vers l'arrière du train. Nous étions dans le dernier compartiment du dernier wagon. Elle allait vers l'espace d'accès qui était juste derrière - ou devant - la cabine du conducteur utilisée quand le train roulait dans l'autre sens. Je voyais la petit vitre faisant office de miroir sur la porte d'accès à la cabine. Quand le soleil est dans cette direction, il annule son pouvoir réfléchissant et permet de voir la tableau de bord. Elle traversa le petit couloir et tourna sur sa droite, comme pour se diriger vers les portes et sortir. Elle ne pouvait pourtant pas, puisque le train était immobilisé entre deux gares, les portes verrouillées. L'improbable haut-parleur venait d'annoncer "au moins dix minutes d'attente. Veuillez nous en excuser."
Je regrettais déjà les regards insistants que je lui avait porté, me maudissant d'avoir cru reconnaître une personne dont j'ignorais tout. Je comprenais qu'elle préférait fuir ma vue plutôt que d'avoir à supporter un mateur inconvenant.
Je ne pensais pas qu'elle réapparaîtrait avant son arrêt. Je la voyais pourtant, debout, venir se mettre dos à la porte vitrée, me faisant face et me regardant avec insistance. Elle avait posé son sac, tenait ses mains dans son dos, une jambe pliée contre la paroi, comme si elle attendait quelque chose ou quelqu'un. Je n'hésitais plus. Je me levais, me dirigeais vers elle. A chaque pas, je me demandais si je comprenais bien son geste et son regard. J'espérais qu'elle ne se sente pas harcelée. Il ne me resterait plus dans ce cas qu'à quitter le compartiment, en le retraversant complètement et en ouvrant les portes inter-wagons. Je m'arrêtais dans l'embrasure du passage vers l'espace d'accès. Je me tenais contre la paroi, le bras posé en hauteur. Elle me souriait, sans bouger. Je lui rendais son sourire.
" - Bonjour.
- Bonjour, répondait elle en souriant.
- Ca faisait longtemps que ça n'était pas tombé en panne, lançais-je, un peu à court.
- Oui. Trop longtemps."
Je m'approchais, à une porté de bras d'elle.
"- Vous prenez le train tous les jours ?
- Oui, comme vous". Nous n'avions pas besoin d'en dire plus, cela faisait plusieurs jours que nous nous draguions du regard.
J'étais affolé de la banalité de mes paroles. Elle ne semblait pas m'en vouloir. Elle s'appuyait sur la porte, se cambrant légèrement pendant que je m'approchais. Sa jupe taille basse s'acoquinait avec son tee-shirt court qui se soulevait pour laisser deviner le bas de son ventre, aussi doré que ses jambes.
"- Vous êtes attirante, lui affirmais-je, n'arrivant pas à plus retenir le désir que j'avais pour elle.
- Merci..." souffla-t-elle doucement, comme une invitation.
Je faisais le pas qui nous séparait, me retrouvais à quelques centimètres d'elle, son genou touchant ma jambe, mon torse frôlant sa poitrine avantageuse qui ressemblait à la description. Elle tressaillait à peine quand je posais mes deux mains sur ses hanches. Elle décroisait aussitôt les bras dans son dos et venait les poser sur mes épaules, accompagnant le mouvement que je faisais pour me pencher sur ses lèvres. Nous nous embrassions fiévreusement. Une première approche, pour commencer, la bouche à peine entrouverte, pour découvrir le goût et la peau de l'autre, nos langues se frôlant à peine. Puis d'un commun accord instinctif, nous croisions nos visages et nous redonnions un baiser plus appuyé, plus fort, les langues allant vers celle de l'autre, avec un aplomb inconvenant. Nos lèvres se mouillaient mutuellement. Nous nous découvrions oralement sans échanger de mots. Je la serrais contre moi, elle passait sa jambe derrière la mienne, m'empêchant de me reculer si par extraordinaire j'en avais eu l'envie. Je montais une main sur son dos, passant sous le tee-shirt, puis la ressortant et venais la tenir par le cou, pour appuyer les mouvements de nos deux visages. L'autre main était descendue sur sa croupe que je palpais, et caressais sous le tissu de sa jupe bleue pâle. Elle n'hésitait pas à me rendre la pareille, saisissant mes fesses et éprouvant leur fermeté d'une poigne sans retenue. Je descendais ma main, et agrippais sa jupe pour la remonter. Elle descendit la sienne vers mon entre jambe, vérifiant mes intentions. Elles étaient claires. Elle s'y pris à deux mains pour commencer le déboutonnage, ne lâchant pas ma bouche. Elle ouvrait mon jean, s'efforçait de le faire glisser le long de mes hanches, je bougeais pour faciliter le mouvement. Je remontais sa jupe, passant enfin ma main sous le tissu. Je découvrais sa cuisse, ses fesses. Je constatais qu'elle ne portait rien dessous. Je marquais un très léger mouvement de surprise. Elle s'interrompait fugacement dans ses gestes pour m'expliquer:
"- Il est dans mon sac." Je me comprenais qu'elle ne souhaitait pas que je la crois de celle qui sortent nues sous leur jupe. Ravissante pudeur . Je devinais qu'elle avait enlevé son string quand elle s'était dissimulée quelques secondes. Cela n'avait de toute façon plus d'importance. Je goûtais de la douceur exquise de sa peau. Je montais sur le bas de ses reins, descendais sur le haut de ses cuisses, allant jusqu'à explorer à peine le début de son sillon. Elle continuait à tirer sur mon jean pour le faire descendre en même temps que le caleçon. La précipitation qui nous étreignait les bloquait. J'amenais mes mains pour l'aider. Toujours collés par nos bouches, nous nous efforcions de libérer ma virilité, elle poussant de toutes ses forces, moi tirant tout autant et bougeant mes jambes. Enfin, ma camisole tombait. Elle se baissait pour descendre le pantalon jusqu'à mes genoux. En remontant, ses mains attrapèrent mon sexe pour le soupeser et le caresser. Je revenais de mes deux mains sur sa jupe que je troussais très haut. Je la plaquais contre la paroi. Elle était à peine plus petite que moi. Elle correspondait au 1m75 indiqué sur le blog. Elle reprenait mes lèvres à pleine bouche en tenant mon sexe dressé vers le ciel, l'espace entre nos corps ne lui permettant pas une autre position. Je passais mes mains sous son tee-shirt, remontais vers son soutien-gorge que j'entreprenais de dégrafer. L'opération était rendue peu aisée par la force avec laquelle je la plaquais. Je libérais un peu la pression pour pouvoir le faire. Elle en profita que nos deux ventres ne se touchaient plus l'espace d'un instant pour m'enfiler une capote habilement, puis diriger ma queue vers le bas, la coinçant entre ses deux cuisses, passant sur sa chatte. Je gagnais mon combat contre l'attache de son soutien-gorge, je remontais mes mains sous ses bretelles jusqu'au épaules pour les faire descendre. Je revenais devant, passant sous le tissus de son tee-shirt et sa lingerie, libérant ses seins qui ne demandaient que ça. Je les prenais à pleines mains, ils étaient adorablement gros et rond, un beau 95D en effet, remplissant toute ma paume. Je sentais ses tétons durs. Je repoussais son soutien-gorge et son tee-shirt au dessus de sa poitrine qui les empêchait de redescendre. Je me baissais pour embrasser et mordiller chacune de ses pointes. Elle frémissait sous mes lèvres et mes dents. J'en gardais un en main, l'autre allant vers son pubis. Je sentais, comme annoncé, une toison naturelle, raisonnablement fournie. Tous les indices concordaient, je savais que c'était bien elle. Je glissais un doigt conquérant. Je sentais jaillir son clitoris en même temps que je tiraillais ses tétons. Elle tenait toujours mon sexe de ses deux mains, comme hésitante à le retenir ou au contraire à s'en empaler de toute force. Elle choisissait de ne pas le repousser. Je déplaçais ma main pour laisser de la place, je la plaçais sous ses fesses. Je m'avançais un peu vers elle, elle aussi. Je la soulevais un peu, elle s'accrochait à une de mes épaules. Nos mouvements allaient de pair. Je poussais mon bassin vers elle. Elle montait sur la pointe des pieds pour mieux écarter les cuisses. Je me sentais la pénétrer déjà, mon sexe glissant sur l'humidité d'entre ses lèvres. J'avais toujours un de ses seins dans la bouche. Je la montais un peu pour nous aider, je me baissais en même temps. Je commençais mon va-et-vient, guidé par les siens. Nous n'avions aucun mal à arriver à nos fins, malgré le lieu, malgré la position, malgré la découverte de nos corps. Je la soulevais un peu, la tenant par les fesses. Elle jetait ses jambes autour de mes reins, m'enserrant fermement. Je voyais ses seins ballotter à chaque poussée. En la tenant, je lui écartais les fesses, du bout des doigts je caressais son anus qui ne semblait pas farouche. Je la prenais tout autant qu'elle s'empalait. J'étais très vite au fond de son sexe, et nous nous efforcions de réitérer la pénétration de la totalité de la verge, encore et encore. Nous me faisions ressortir, jusqu'au gland, pour de nouveau l'enfiler et la glisser dessus. Nous mettions à profit les minutes de la panne. Le haut-parleur grésillait "...cinq minutes supplémentaires..." Elle soufflait "Chouette". Je redoublais d'effort. Elle était maintenant complètement enfilée sur mon sexe, chacun de nos mouvements se répercutaient à l'autre par cet ancrage de nos corps. Nous avions trouvé notre rythme et faisions l'amour.
Nous ne nous étions pas rendus compte immédiatement que le train avait redémarré. Il nous motivait à atteindre le rivage que nous n'avions qu'approché. Elle se redressa sur moi, je la reprenais de plus belle, je la besognais pendant qu'elle prenait mon visage entre ses deux mains. Je la labourais. Elle ondulait. Encore. Encore... Nous lâchions nos râles de plaisir au même moment. Nous restions quelques instants là, elle coincée entre moi et la paroi, épuisés, haletant, moites, nos visages dans le cou de l'autre. Le train prenait de la vitesse. Il arriverait bientôt en gare.
Elle réagissait la première, me repoussant sans douceur, remettant son tee-shirt sans avoir le temps de ragrafer son soutien-gorge, rabaissant sa jupe en essayant de la défroisser. Je me rhabillais. Le train s'arrêtait, la porte s'ouvrait, elle se recoiffait frénétiquement. Elle descendait sur le quai, se retournait vers moi en me souriant. Je lui rendais son sourire. La sirène retentissait, les portes allaient se refermer. Je lui demandais, haletant:
"- C'est bien toi Florence ?".
La porte coulissait, lui laissant juste le temps de répondre:
"- Florence ? Non !"
Le train redémarrait.
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